Une opération chirurgicale: Une exécution implacable.

Henry avait enfin finis de tout préparer. Son pistolet était munis d'un silencieux, il avait été se faire raser la barbe et avait obtenus deux masques à gaz avec micro changeur de voix. Le bon vieux doc était habillé d'une chemise blanche, d'un gilet brun avec un pantalon noir. C’était assez particulier pour lui de revenir dans le coin. Il attendait alors tranquillement son amis avec deux attachés caisses. Un bourré à craquer avec ses armes, des vêtements de combats et un masque à gaz. la deuxième valise contenait quand à elle la même chose, les armes en moins. Le lieu choisis pour le briefing pré-mission se trouvait être un restaurant qu'il avait découvert en venant en reconnaissance. Cet établissement existait probablement depuis bien longtemps mais son ancienne vie l'occupait alors bien trop pour se préoccuper d'un endroit aussi bas de gamme et pourtant, maintenant ça lui semblait être un véritable palace par rapport à ses nouveaux standards comme quoi, tout était vraiment différent d'avant. Les plans de son ancien chez lui attendait tranquillement dans sa poche l'arrivée de son comparse.  cette mission se devait de réussir mais les chances de s'en sortir sans aucune égratignures, etait proches de zéro. Il le savait et s'en foutait, le contenu de ce coffre et la vengeance était bien trop importante.

Il commanda finalement ce qui était peut-etre son dernier repas, un canard à l'orange accompagné d'un verre de vin. Son choix s’était porté sur un millésime, même si il savait que ça allait lui coûter un bras mais..... Le dernier repas ne doit jamais être bâclé, sinon la mort n'est que plus amère. Il avait toujours veillé à ce que ses patients incurables bénéficient d'un dernier repas et de soins irréprochables. C’était la dernière choses qu'il pouvait offrir à ces pauvres gens qu'il n'avait pas put sauver. cette pensée réveilla en lui tout les visages de ces condamnés à mort par la malchance pourrie qui collait à cette ville. Le mercenaire avala cul sec un verre pour enfuir ces sales idées sous les molécules d'alcool.
Les effets de son breuvage ne tardèrent pas à faire effets, faut dire qu'il s’était deja pris quelques rasades de bourbons avant de venir mais comme d'habitude, il allait vite désaouler quand les premières balles fuseraient. Et puis sinon, il y avait le ptit medoc miracle qui neutralisait les molécules d'ethanol dans le sang. Bon, on était malade comme un chien après mais c’était mieux que de crever parce qu'on était bourré.

Le chinois devrait pas tarder. notre contact commun m'a assuré qu'il lui avait transmis l'info en personne. Et ce type semble avoir des couilles alors, je crois pas qu'il me lâchera au dernier moment. Ou alors, il tient pas à ce que sa cervelle reste dans son crane.

Cela faisait maintenant 10 bonnes minutes qu'il avait quitté ses quartiers dans le territoire d'Hirushi. Il avait demandé à un sous-fifre qui n'avait rien branlé de la journée de le déposer à 2 rues de son point de rendez-vous. Il ferait le reste à pied.
Il tâta la poche intérieur de sa petite veste, satisfait d'y sentir le silencieux qu'il avait dû piquer à Tao. Il lui faudrait s'en doute le nettoyer avant de lui rendre. Enfin, peu importe; façon il en avait tout une panoplie, un de plus, un de moins sur un silencieux standard...
La voiture s'arrêta à côté d'une épicerie. Le mafieux enfonça une casquette monochrome sur sa tête, saisit son arme qui était posée à côté de lui et la coinça dans son dos, à l'aide de son jean. Ce n'était pas très confortable, mais le plus souvent qu'en on fouille quelqu'un, on oublie généralement de tâter le dos.

Il indiqua au conducteur de de partir et de s'arrêter quelque part boire un verre avant de revenir chez Hirushi. Puis il sorti de la voiture et se dirigea, les mains dans les poches vers le restaurant qui lui avait été indiqué. Il repensa au plan de l'homme et espéra que tout avait bien été prévu. En effet le mafieux n'avait pu prévenir Hirushi, si ceux-ci intervenaient même juste pour le récupérer, les italiens le verrait et répliqueraient à bonne mesure. Il était donc seul sur ce coup là.
Il repéra facilement le restaurant et y entra sans hésitation. Il vit son commanditaire assit à une table; un alcool déjà commandé. Il s'y dirigea pour s'asseoir en face de lui.

J'espère qu'il est pas bourré juste avant l'opération...

son compagnon etait enfin la, Heureusement qu'il n'avait pas encore trop bus. Alors oui, son regard etait un peu vitreux et son nez portait la marque de l'alcool mais ce n'etait en aucun cas grave. Henry commenca directement par lui annoncer la couleur

Ne t’inquiète pas pour l'alcool, J'ai de quoi désaouler dans ma poche et puis, j'ai survécu à l'alyssa en étant beurré alors ca devrait aller.

Il finit de manger tranquillement en agrémentant son repas d'une bouteille d'eau. Une fois l'assiette finie, il sortit les plans de sa poche pour les étaler sur la table fraîchement débarrassée par un jeune serveur.

Spoiler:

Les deux ascenseurs de la tour donne sur le hall d'entrée. On pourra facilement s'attendre à un comité d'accueil dans cette pièce, ensuite on a le couloir. Rien de particulier la-dedans. On aura peut-être de la visite en provenance de la chambre de droite qui a surement été recyclé en salle de garde. Notre homme sera dans le salon et la particularité du lieu, c'est que les armes sont interdites SAUF pour ses deux plus vieux gardes du corps alors même si il a de la visite, leurs gardes du corps seront sans défenses. Sinon, je suppose que tu veux le plan complet ? c'est simple.
1) on rentre dans le batiment habillé comme ceci, moi je m'occupe de la salle de sécurité et des enregistrements pendant que toi, tu t'assures qu'on aura un ascenseur pour nous deux mais sans trop brusquer les gens ou on sera jeté dehors.
2) on se change avec le matos qui est dans ces putains d'attaché-caisses quand on sera tranquille dans l’ascenseur
3) on s'arrete au soixante troisième, on tue notre cible et on récupère le contenu du coffre
4) on dégage au sous-sol et on se barre avec le van
4bis) si le van est deja partis, on passe par le réseau d'egouts pour sortir 4 rues plus loin et prendre une moto placé dans une ruelle
Des questions ?

Il regarda un moment le chinois, voulu s'allumer une clope avant de se rappeler que c’était interdit ici

Bordel, c'est la première chose que je fais en sortant......

L'asiatique s'installa confortablement sur sa chaise, lui adressant ses salutations par un signe de tête. Ses craintes sur l'état brumeux de l'homme furent confirmés de vive voix.

J'espère que tu sais ce que tu fais. Je m'inquiète surtout sur ta capacité à tirer droit.

Puis il croisa les doigts tandis qu' "Henry" finissait son repas. Comme la dernière fois, le mafieux ne commanda rien à manger. Tout juste il saisit un verre sur une table vide voisine et se servit simplement de l'eau.
Le plan qu'il lui présenta était suffisamment précis. Il considéra que le plus dangereux risquait d'être le couloir entre le hall d'entrée et le salon, propice aux tirs croisés. Avant de réviser son jugement lorsqu'il lui dit que seuls 2 hommes auraient des armes à feu.

Si les gardes sont peu équipés, ce sera plus facile que ce que je pensais.

En tout cas il est plutôt bien informés pour avoir des descriptions si précises

Je n'ai qu'une seule question. Quand est-ce qu'on commence?

Plus il restait ici plus il risquait d'être découvert, pensa-t-il. Les ritals n'appréciaient pas trop les asiatiques sur leur territoire. Normal, l'inverse était vrai aussi. Quoique ses traits de métisse européen pouvaient tromper les italiens.

Un verre ne fait pas de mal. Ne t’inquiète pas.

Il paya finalement  l'addition et donna la seconde valise à l'asiat

J'ai jamais dit qu'ils seraient sous-equipé. Il est fort probable que des armes soient stockées dans l'ancienne chambre de la gamine, alors faudra vraiment faire gaffe. Mais ca peut te faire un beau gun gratos si on les bute avant qu'il touche à la marchandise..... Et pour ta question, va foutre ton putain de flingue dans cette valise et on y va. Faudrait eviter de faire attendre nos victimes. J'ai vus rentrer les amis de notre cible il y a une heure.

Cette opération, sera comme un coup de poignard dans le coeur de la mafia. Je vais les mettre à genoux en tuant ce type et j'aurais enfin vengé Sue...... Mosieur bellini, j'arrive

Sur cette pensée, Calico sourit très légèrement en finissant la bouteille d'eau.

Dans ce cas, cette chambre est le premier endroit à cibler une fois dans l'appart.

Discrètement l'asiat ouvrit la valise et y glissa son arme comme demandé. Il la referma en claquant les loquets. Puisqu'il semblait que c'était la sienne, il s'en saisit et se leva, signifiant qu'il était temps d'y aller. Il avala le reste de son verre précédemment servit et indiqua au serveur que lui n'était pas là pour commander.

Bien, je te suis puisque tu connais mieux les lieux que moi.

Direction la salle de surveillance cible. Une fois ce passage sous contrôle la partie amusante pourrait commencer.

Connaissant le gérant, nos bons vieux gardes sont surement en train de flaner. Faut dire qu'il ne se passe jamais rien dans cette tour de vieux..... Mais je suis un vieux en fait.... Mais un vieux actif. C'est CA la différence.

Henry passa la grande porte de la résidence en faisant un signe amical au pauvre portier. C’était un type bien. Ça faisait des années qu'il était la mais avant, c’était à peine si le doc y prêtait attention mais les temps avait changé et il se sentait coupable d'avoir été si méprisant à l’époque.

Il faut absolument que je détruises les enregistrements une fois qu'on aura neutralisé les gardes. Malheureusement, on pourra pas les laisser en vie. C'est dommage mais nécessaire, si j'avais eu une arme non-létale. Je n'aurais pas hésiter mais là.....

Henry se dirigea le plus naturellement possible vers la porte menant à la salle de sécurité. Il devait y avoir maximum quatre pauvres gardes à l’intérieur et deux aux caméras. Leurs matraques n'allait pas être très utile dans ce cas mais cette partie de l’opération est nécessaire.

Il entra dans la pièce. Elle etait relativement petite, ses murs étaient blancs, on pouvait distingué un coin cuisine avec le strict nécessaire et un petit coin détente avec un sofa. Dans cette piece, 3 agent prenait un peu de repos, deux dans le sofa et un qui se préparait un préparait un thé, ce dernier se retourna vers la porte ouverte en demandant:

-Monsieur, qui vous a autorisé à venir ic...

Sa phrase fut interrompue par un trou de 9mm au milieu du front. Calico trônait en face de sa victime, l'attaché-caisse était entre-ouvert et son pistolet déjà braqué sur un second garde. Les deux détonations furent complètement couvertes par le silencieux et la chemise d'un des gardes assis à la table fut vite repeinte en rouge hémoglobines.

D-9, va t'occuper du voyeur, je vais tenir compagnie à monsieur. et neutralise TOUT le matériel. C'est important, on a ete filmé.

Il tira finalement quatre balles dans le dernier agent qui était encore en état de choc, suite à l'assassinat de ses deux collègues. Ces hommes allait vraiment le tuer ? Comme ça ? La réponse lui apparut sous la forme de 3 morceaux de cuivres et de plombs dans la tète et une dans la gorge.

Ca y est. On y est enfin !

Dragon suivit Henry docilement, c'était lui le meneur de l'opération après tout. Ils passèrent le portic principal sans aucune gêne. Il adressa même un rapide bonjour au portier. Puis à 2 ils se dirigèrent vers la salle d'enregistrement. C'était une bonne chose qu'elle soit un peu à l'écart.

Aucun temps mort de fut prit et Henry pénétra directement dans la salle. Liquidant facilement les premiers garde. Puis il s'adressa au mafieux sous le nom de D-9. Il supposa qu'il s'agissait de son nouveau nom de code.

Je n'aurais qu'à l'appeler H-5

Il acquiesça et entra dans la pièce voisine. L'homme était assit, les yeux rivés sur des écrans et un casque sur les oreilles. Il ne l'avait même pas entendu entrer. Dragon leva son bras avec flegme et tira dans le crâne du malheureux, qui n'a pas le temps de se rendre compte qu'il est déjà mort. Les écrans se teintèrent partiellement de rouge.

Sans attendre, il ouvrit non sans difficultés les unités centrales et en arracha les disques durs sans prendre de gants. Il revint dans la pièce principal avec et remarqua un grille-pain qui trônait à côté de la machine à café. Il y plaça les disques durs bien au fond et l'enclencha en mettant le minuteur au maximum. Le moment où on les découvrirait ils seraient complètement fondues.

La première partie était enfin terminé. Maintenant, on devait s'occuper de la phase intéressante. Si il avait bien calculé, il avait vu 2 gros bonnet rentrer pour rendre une visite de courtoisie au soixante troisième et pas un n’était ressortis. Cette opération allait etre un véritable coup de crosse dans la gueule de la mafia.

Henry rangea son arme, vérifia que tout le monde avait bien rejoint l'au-dela et prit les clé de la salle de sécurité, il attendit que son compagnons sorte pour refermer la porte à clé. Une fois cette précaution un peu inutile terminé, il se dirigea le plus naturellement possibles vers un ascenseur, le meurtre faisait maintenant partie de sa vie alors l'ignorer pour continuer à agir normalement était devenu une habitude; Une fois arrivé à l'ascenseur, il laissa un petit groupe rentrer dans celui qui venait d'arriver pour prendre le suivant, le second ascenseur ne contenait qu'un seul petit vieux qui descendait au rue-de-chaussée. Voila un élévateur vide pour lui et son complice, ce qui laissait 1 minutes et 30 secondes au deux hommes pour se changer et préparer leurs armes en vue du massacre.

Calico monta dans la machine, entre-ouvrit son attaché caisse et appuya sur le bouton du soixante treizième étage.

De la fumé s'échappa légèrement du grille-pain tandis que les 2 compères, satisfaits que cette intro se soit bien déroulée, ils pouvaient maintenant passer à la suite.
Dragon re-rangea son arme dans la petite valise et sorti à la suite de Calico, comme il aimait être appelé.

Il le suivit jusqu'aux ascenseurs. Par chance l'un d'eux se vida de son occupant rapidement et furent les premiers à y rentrer. Les portes se refermèrent machinalement, et tandis qu'une femme en haut talon essaya de les interpeller pour les retenir, le mafieux n'en fit rien.

Le monte-charge démarra alors son ascension et les 2 hommes purent déballer leur valisette pour se changer. Dragon avait prit soin de choisir un T-shirt recouvrant la totalité de son torse, jusqu'à ses poignets qu'il ne retira pas. Il ne souhait pas qu'Henry puisse observer son tatouage caractéristique. Il se passa les vêtements choisis par son commanditaire directement par dessus, et termina de boutonner ces derniers alors qu'il leur restait encore une bonne trentaine de seconde avant leur entrée fracassante.

Un peu plus de temps avait ete necessaire à Henry pour se changer, 14 secondes à vrai dire mais il avait parfaitement arrangé son ensemble de combat noir. La veste était équipé d'un harnais et le pantalon disposait d'un holster intégré ou il rangea son pistolet. Une fois son masque à gaz enfilé et son Calico armé, Le vieux doc resserra légèrement le silencieux du pistolet et se mit en position pré-combat.

Il activa le micro du masque à gaz pour parler à son compagnons.
Une fois la porte ouverte, on aura surement 3 personnes en face de nous. Il se peut qu'eux soient armé alors, pas de pitié. Je prendrai celui de gauche et toi celui de droite. Une fois neutralisé, On commence le déploiement dans le reste de l'appart. On attaque pas La salle de poker tant que la cache d'arme est pas neutralisé. Tu te souviens ou elle est ? Dans la chambre de la gamine. C'est la piece à droite dans le couloir. C'est tres certainement aussi la qu'on trouvera la salle de repos des gardes du corps alors ne te relâche pas.

Juste quand il eu finis sa phrase, La petite sonnette retentit et les portes s'ouvrirent sur deux gardes Aux sourires amical. Calico rendit la politesse à celui de gauche par une balle dans le cœur, L'autre serait tué par D-9. Une fois son adversaire au sol, il se déploya dans la salle d'accueil pour vérifier l’éventuel présence d'autres contacts. Quand il arriva au milieu de la piece, la porte du couloir s'ouvrit sur un homme, Ce pauvre bougre fut prit de surprise par l'attaque et malgré l'arme accroché à sa ceinture, il leva les mains en l'air et rentra en fermant la porte derriere lui avant de se mettre à genoux.

Ne me tuez pas, je vous en prie. Je vous promets de tout vous dire.

Aucun problème. As-tu besoin de survivants, ou tous les mauvais garçons ont le droit à leur cadeau aujourd'hui?

Un clic et le chargeur de l'arme quitta cette dernière. Dragon profita des dernières secondes pour placer une balle en remplacement de celle tirée sur gardes dans la salle de surveillance. Il réarma le semi-automatique et eut tout juste le temps de placer correctement le masque à gaz sur son visage avant que les portes ne s'ouvre en un "ding" retentissant.

Pouw pouw...pouw. 2 balles viennent frapper le torse du porte-flingue de droite. Une troisième tirée à bout portant l'achève en pleine tête.
Il lança un coup d'oeil à gauche pour s'assurer de la réussite de Calico, tandis qu'un homme venant du couloir fit irruption dans la pièce.

Ne me tuez pas, je vous en prie. Je vous promets de tout cous dire.

Dragon lui balança le talon de sa chaussure en pleine figure pour lui répondre.

On a plus le temps, ils ont peut-être entendu. fais ce que tu veux de lui!

Puis sans attendre, il ouvra la porte du couloir mais sans la claquer pour autant. Il se dirigea, le dos courbé vers la chambre de la gamine. Alors qu'il se trouvait pile devant, elle s'ouvrit en grand. La mafieux ne prit pas le temps d'observer si les gardes étaient surpris de le voir où si ils sortaient justement par le bruit généré par leur collègue.

Dragon put tirer 3 balles, 2 viennent se loger dans les poumons et la gorge d'un homme mais la dernière ne finit que dans la cuisse d'un second. Un troisième saisit le moment pour foncer sur l'asiatique et le prendre de corps. Le mafieux fort de sa stature fut ébranlé mais ne chuta pas. Il frappa de la crosse de son arme le dos du garde qui mi un temps à lâcher prise. Puis un coup de genoux vint violemment lui fracasser la mâchoire. Quelques dents volèrent et le garde se recroquevilla à terre, tenant son visage en sang dans ses mains. Dragon profita du moment pour se remettre en position de tir vers la porte de la chambre.

Calico acheva d'une balle dans la tète le pauvre type qui avait essayé de se rendre avant de continuer dans le couloir. AU moment ou la porte s’était ouverte, il n'avait pas encore d'angle de tir assez précis mais une fois 2 contacts sur 3 neutralisé, il put sans difficulté abattre le dernier gros bras qui essayait alors péniblement de se relever avec une cuisse en moins. En arrivant au cote de d-9, il aperçut la poitrine du "boxeur" bougé. Sans meme le regarder, Henry l'acheva lui aussi.

L'alcamie se faisait sentir. Ils n’étaient pas encore repérer et pouvait donc souffler un peu. La chambre de sa fille etait totalement métamorphosé. A la place de son lit 2 place, trônaient 2 armoires remplies d'armes en tout genre. Là ou elle choisissait avant ses vêtements dans de belles gardes robes blanches, on avait mit des caisses de munitions empilés les une sur les autres. Son bureau en coin qui etait d'habitude si soigneusement rangé, avait été remplacé par un vieux meuble en kit ou le désordre et les boites de pizza régnaient en maitre. Il n'y avait plus rien à pleurer.... à part une pièce maintenant vide de sens.

Calico rechargea son pistolet pour le remplacer immédiatement après par son PM.

La discrétion est maintenant accessoire. On va arriver dans la pièce la mieux gardé. Au moins 5 gardes dont 2 armé et sur les dents. Chope une arme dans les casiers et réjouis toi du sang qui va couler.

Il vérifia brievement la culasse

Touche pas au don.... Je me les réserve. Et n'oublie pas que je dois récuperer le contenu d'un coffre. C'est ça le bu premier de cette visite.

Si il n'avait pas eu de masque. D-9 aurait put voir le sourire carnassier qui dévorait le visage de son patron mais le masque cachait tout. Meme le timbre de la voix était changé par le micro basse qualité de ces vieux masques piqué dans les dépôts de la milice.

Calico déboula à son tour dans le couloir et en profita pour achever les derniers hommes, déjà à terre, d'une balle chacun. Dragon abaissa son arme et regarda dans la pièce précédente pour voir ce qui était arrivé à l'homme qui souhaitait se rendre. Ne voyant qu'un corps inerte, il fut satisfait.

Bien, ne restait plus que la dernière partie de l'appartement. Calico lui proposa de prendre une arme dans l'armurie, mais après y avoir fait un tour et n'ayant absolument pas reconnu qu'il s'agissait de l'ancienne chambre d'une petite fille; le mafieux préféra simplement recharger son arme de poing. Les automatiques entreposés ici étaient certes de bonnes armes mais n'étaient pas forcément adaptés au combat en intérieur. Il penserait toutefois à en prendre une pour le chemin du retour, et leur fuite.

ça ira. Je ne sais pas qui est le don, alors je m'occupe de la porte puis tu rentre en premier, comme ça je serais fixé. Prêt?

Puis à peine aurait-il entendu la réponse qu'il donnerait un violent coup de pied dans la porte. Les serrures de portes intérieures n'étant pas faites pour soutenir un tel choc, celle-ci se briserait en surprenant tout le monde à l'intérieur.

L'operation se déroule comme sur des roulettes. La derniere partie va etre la plus facile. Je sais deja qu'il n'y a qu'une personne armé dans cette salle et c'est le plus vieux des deux gardes du corps. Le tuer sera d'une facilité monstre.

C'est partis.

Il ne prit pas la peine d'observer le coup de pieds de d-9 Son attention était focaliser sur la scene qui se dessinait maintenant à travers la porte défoncé. Les 3 dons étaient encore assis à la table de poker. Belinni ramassait les gains d'une partie qui semblait fructueuse.  Un peu en retrait les 4 gardes étaient en train de comprendre ce qui se passait mais la surprise, les collaient au sol comme des moustiques sur une lampe. Henry n’étaient pas encore rentré et il n'en avait pas besoin. De sa positon, il pouvait déjà abattre deux des gardes qui étaient cote à cote près de la porte de la chambre. Il épaula donc son calico, mit la mire au niveau du torse de l'homme de gauche et ouvrit le feu en déviant légèrement son feu sur la droite pour abattre les deux homme d'une salve. Le mercenaire rentra alors tel un ouragan dans la piece. Un des Don voulut se lever mais le fait d’être dans la ligne de mire du M95A du doc le refroidit au point qu'il s’enfonça dans son siege pour ne plus en bouger.

Vérifie les corps. Si le type au flingue est pas là, c'est vraiment pas bon.

Lui, c'est donc pino. Le plus lâche des Don. Si mes souvenirs sont bon, c'est lui qui s'occupe de la dope sur moon road. Mais y a encore deux gardes de repérés et j'ai pas vu le type au flingue.

Henry prit en otage les 3 chefs de la pègre en les tenant bien en joue.  

Dés que les gardes sont neutralisés, je m'occupe de vous avec la plus grande attention. Votre mort sera un régal.

Le bois craqua et la porte s'ouvrit avec fracas, laissant derrière elle la serrure pendante, n'aillant pas tenue le coup. H-5 y rentra aussitôt, son arme braquée devant lui. Il le suivit de près.

Dans la pièce, une série de personnes était entrain de jouer aux cartes et miser des petits jetons de couleurs. Une pile de ceux-ci vola en éclat lorsqu'une des balles de Dragon passa au travers. Les jetons se répandirent sur toute la surface du tapis vert sur lequel ils étaient disposés. Quant à la balle, elle poursuivie sa course jusqu'au poumon d'un des gardes situés en arrière. Un second tir atteignit un deuxième garde en plein visage, et une bouillie d'os de dents et de chair sanguinolente retomba au sol en même temps que le dernier des jetons.

De suite, le mafieux pointa les pepperonis restant du canon de son arme, mais D-9 avait l'affaire en main. Comme suggéré il alla alors fouiller les gardes. Il retira un flingue au bout du 3ème garde.

Cette pièce est pacifiée. C'est l'arme que tu cherchais?